Capitolo 8 :: le nouveau numéro de Kaori

Pubblicato: 16-07-07 - Ultimo aggiornamento: 17-07-07

Commenti: voici la suite, avec quelques minutes de retard... Dernier chapitre avant quelque temps, je pars avec mon ordi, mais sans internet. biz à tous...

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Ryô put enfin rentrer dans le cabaret vers 22h. Il était énervé contre lui-même, mais aussi contre Kaori qui n'avait pas répondu sur son portable. Mick était venu le rejoindre. Mais en voyant le regard sombre de son ami, il hésita à parler :  

- je ne te comprends pas Ryô. O toi l'étalon, tu as l'autorisation express d'aller dans des cabarets, et tu fais la tête...  

- si tu crois que ça m'amuse de surveiller Kaori...  

- qui surveille qui??  

- Il ne répondit pas à la question de son ami : et puis elle n'a pas de succès....  

- ah oui? j'ai pas du voir la même chose que toi hier.... Mick rencontra alors le regard noir de Ryô, il essaya de déglutir rapidement. Le silence s'imposa entre les deux amis, seul moyen pour Mick de rester en vie, et pour Ryô de concocter quelques tortures imaginaires pour le maudit patron de Kaori.  

Pendant ce temps-là Kaori répétait avec sa collègue. Elles arrivaient toutes les deux à danser sur le même rythme. Leur "chrorégraphe" Kamella Oually les félicita chaudement. Pendant qu'elles mettaient leurs costumes d'infirmière (NDA tous les fantasmes masculins vont y passer, si vous avez des idées, envoyez moi vos reviews... clin d'oeil) Lisa demanda à Kaori : alors notre numéro, on le pousse jusqu'à où???  

Kaori avala difficilement, elle n'en savait toujours rien...  

Lisa : le trac??? Bah fais moi confiance.  

Elle lui prit la main et la dirigea sur la table centrale qui n'avait plus de danseuse. Elle sentait que Kaori était crispée... Elle lui chuchota que tout se passerait bien. La musique qui était diffusée était Lady marmelade (NDA grand classique, dernière version : Bo de moulin rouge).  

Kaori respira un grand coup, lança un clin d'oeil à Lisa, et malgré son gêne elle commençait à danser; Elle avait fait exprès d'être du côté où Ryô ne pouvait la voir qu'à moitié, et surtout elle ne pouvait pas croiser son regard. Elle pouvait néanmoins ressentir son aura meutrière. Elle souria, en se disant que s'il était jaloux comme ça, cela voudrait dire que peut-être il ressentait quelque chose pour elle, mais elle continuait à se déhancher, et à se baisser. Elle était accroupie, pendant que Lisa se cambrait de l'autre côté. Elles avaient beaucoup de succès, même les hommes aux autres tables, jetèrent un coup d'oeil aux deux danseuses. Mick regarda Lisa, mais surtout Kaori qui était devenue une vraie femme, une femme désirable qui en avait conscience, tout en gardant sa part d'innocence. C'est à ce moment là que les deux jeunes femmes retirèrent leurs blouses, dévoilant de la lingerie blanche. Ryô eut un coup de chaud, il prit immédiatement un verre de whiski qu'il but cul sec.  

Ryô craignait vraiment qu'elle se déshabille, il avait peur de ses réactions. Il n'avait pas envie de foutre en l'air cette mission, c'est pour cela qu'il essayait de se controler. Les deux jeunes femmes continuaient leur numéro aguicheur, et Mick se retient pour ne pas glisser un billet dans la jarretière de Kaori, afin de pouvoir profiter un peu... Mais il ne pouvait pas laisser Ryô seul avec une arme dans son holster... Pestant contre le mauvais caractère de son jumeau, ce dernier répondit : tu ferais quoi si c'était Kazue à la place de Kaori?  

Mick répondit : heu je serais super content, j'aurais ma danseuse à domicile...  

Ryô préféra garder le silence. Enfin Kaori se décida à bouger, et elle regarda fixement Ryô. Elle lui fit un clin d'oeil et un sourire triomphant, et toucha le bras de Lisa, c'était le signal. Les deux jeunes femmes dégrafèrent leurs soutien-gorge, pendant que les spots qui éclairaient leur table, diffusèrent une lumière plus tamisée, avec des flashs et de la fumée (NDA comme en boîte). Ryô arréta de respirer. Chacune garda la main sur ses seins, tout les hommes étaient déçus. Elles saluèrent rapidement pour regagner les coulisses.  

Pendant qu'elles se rhabillèrent, Kaori ressentit une présence. Leur patron était là. Kaoti pensa que c'était un vrai pervers, mais elle se retenait pour ne pas lui balancer une massue, c'était quand même son patron... Il se dirigea vers elle, et commença à parler :  

- Kaori je suis déçu, terriblement déçu, vous n'avez pas dévoiler votre poitrine  

Kaori le regarda abasourdi ; heu j'ai quand même fait tomber le sous-tif..  

- ce n'est pas suffisant, j'aurais tellement voulu en voir un peu plus. Peut-être pourrais-je avoir un numéro privé.  

Kaori le giffla immédiatement : je suis désolée, mais je ne suis pas une prostituée... Vous savez pourquoi je fais ça... Xavier Picadilly repartit dans son bureau, une main sur la joue, en murmurant des choses incompréhensibles. Sur le chemin de son bureau, il rencontra Ryô, mais en regardant ses yeux sombres, il partit plus rapidement s'enfermer dans son bureau.  

A peine la porte franchie, Kaori se jeta au cou de Ryô qui ne s'y attendait pas.  

Kaori : Ryô je crois que j'ai fait une betise  

- mais non, on a rien vu dans ton numéro....  

- ah.... et t'es content...??  

spontanément il répondit : oui  

Elle souria, toulours pendue à son cou : non c'est pas ça... J'ai gifflé le patron...  

C'était au tour de Ryô de sourire ; tu n'avais pas de massue  

- non elles te sont réservées...  

- bah c'est pas si grave, il devait le mériter....  

Cette petite discussion permit de réduire les tensions. Ryô était soulagée la "vertu" de son ange était préservée, et le maudit patron commençait à payer. Kaori se sentait bien dans les bras de Ryô, ils ne disaient plus rien, il profitaient d'être ensemble.  

Cependant, Kaori fut appelée par Lisa, car elle devait danser en solo. Ryô eut du mal à lacher Kaori, qui lui posa un baiser sur la joue, avant de partir. Ryô rejoigna Mick qui en avait profiter pour s'approcher des danseuses. En voyant son ami arriver, Mick soupira et quitta à regret sa bonne place. Finalement la soirée se passa sans incident majeur, le self control de Ryô faisait d'énorme progrès, quand il s'agissait de Kaori. En même temps, Kaori essayait de garder le contact visuel, pour rassurer son partenaire. Elle regagna l'appartement seule, à 5h du matin comme la veille, suivi de près de Ryô. Ils se souhaitèrent une bonne nuit. Ryô réva d'un numéro privé de Kaori, alors que la jeune femme révait que son partenaire lui dévoile enfin ses sentiments... Ah le clivage, voire le gouffre homme-femme.. 

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